François et Marlyse ont une fille atteinte d’une épilepsie de type tonico-clonique depuis ses 5 ans, et qui est maintenant une jeune femme. Pendant l’enfance de sa fille, François a souvent cherché à mettre au point des plans B, au cas où les projets de sa fille ou de sa famille seraient contrariés par une crise d’épilepsie. Il a souvent été dans cet état de veille des parents d’enfants épileptiques. Petit à petit, il a dû apprendre à accepter le sentiment d’impuissance dans lequel le plongeait la maladie de sa fille « pour, dit-il, lui apporter une aide relative qui ne pourra pas répondre à toutes ses attentes. » François ajoute que « cette acceptation prend du temps », mais sait qu’elle est nécessaire.