Karine fait des crises de type absence et tonico-cloniques depuis ses 11 ans. Si Karine a tenu à témoigner, c’est parce qu’elle ne supporte pas qu’on la pense diminuée parce qu’épileptique. Ainsi elle est horrifiée que certains médecins dissuadent les femmes épileptiques d’avoir des enfants et explique comment une gynécologue bienveillante l’a encouragée : « Vous aurez une grossesse suivie, vous aurez une gynécologue spécialisée, vous accoucherez dans une maternité de niveau 4… Si vous avez envie, vous pouvez. » Karine a deux enfants. Elle évoque aussi sa mère hyper protectrice, ses problèmes de mémoire et ses efforts pour les pallier, ainsi que la demande du statut de travailleur handicapé, « pas simple, mais rassurant ».