Marion a deux enfants, dont Candice, atteinte d’une épilepsie depuis ses 6 ans. Si Marion a voulu témoigner, c’est parce les parcours médical et scolaire de Candice ont été semés d’embuches à cause du manque d’écoute et de considération face à une maladie invisible. Marion évoque le rejet des équipes scolaires, le rejet des autres parents, l’absence d’empathie de certains médecins et l’ineptie qu’il y a à vouloir cacher l’épilepsie. Elle tient à ce que les épileptiques puissent assumer leur maladie, la vivre « sans culpabilité et sans honte ». Elle voit son rôle de mère aidante comme « un travail d’équilibriste, où il faut beaucoup s’investir tout en essayant de donner de la légèreté dans le quotidien. »